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Tribulations d'une brune

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Tribulations d'une brune
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29 juillet 2009

C'est qui l'élite de la nation ?

Alors que ma vie sociale frôle le néant, se limitant à des rencontres allant droit au but avec Super-Connard une à deux fois par semaine et à des heures de geekerie, je commence à me demander si je n'aurais pas intérêt à m'enfermer dans un monastère pour les semaines à venir.

Parce que oui, Super connard se révèle être un super super connard qui me saoule grave et me rend parano. Mais j'y peux rien, j'ai besoin de lui comme remède à mon ennui.
Mais ne parlons pas trop de lui, ça lui ferait plaisir de voir qu'il réussit à faire de moi une espèce de niaise qui dit toujours oui sans réfléchir.

Il y a des sujets bien plus passionnants. Ou pas, me direz vous. Lors de mes déambulations quotidiennes sur le réseau social online bien connu, je m'aperçois régulièrement que je ne suis pas la seule à être pressée de reprendre les cours. Le constat est le suivant : chacun est rentré chez soi pour l'été, ou du moins a quitté Lyon pour voir ses potes de lycée (ou pas), son papa, sa maman, travailler, ou tout autre chose. Chacun est donc plus ou moins seul dans son petit coin, et chacun passe donc des journées entières sans pouvoir prononcer les mots "atrium", "grand amphi", "apéro sur les quais", "Denis Barbet", "scandaleux", "choper en soirée", "rouge et bleu sont nos couleurs", "brasserie du midi", "Road 66", "Louise", bref, tous ces mots qui font qu'on se sent iepien lyonnais. En définitive, nous sommes tous privés de notre secte, et nous moisissons comme des vieux croutons en comptant le nombre de jours qui nous séparent de la rentrée.

La question se pose alors. Elle est très simple : comment survivre ?

Plusieurs solutions : j'évoquais la première plus haut. S'enfermer dans un monastère. C'est radical, et ça a du bon, a savoir la purification du corps pendant un peu plus d'un mois avant d'attaquer une nouvelle année pleine d'alcool, de sexe et de rock & roll. Deuxième solution, qui est plus plaisante mais pas franchement efficace, se la jouer nostalgique : passer le temps en geekant, en matant des photos de l'année écoulée, en faisant des montages vidéos pour les cas les plus critiques, voire en faisant des blogs qui racontent comment survivre en période de non-iep (a ce moment le désespoir est palpable). Il reste quand même de nombreux autres moyens : trouver un médecin qui accepte de vous plonger dans un coma artificiel, inventer une machine pour aller dans le futur, compter les minutes jusqu'au 10 septembre 14h, et j'en passe.
Cependant, il ne faut pas se pourrir la vie, un mois ça passe vite et on sera d'autant plus heureux de se retrouver en temps et en heure. En plus, on passe toute l'année à se plaindre que les cours c'est chiant, qu'on voudrait être en vacances, que finalement c'est pas si mal d'être chez papa et maman et de se faire cajoler. Faites ce que dis pas ce que je fais, je retourne tourner les pages de mon éphéméride. Je ne supporte plus papa et maman, je ne suis même pas en vacances, donc j'ai une excuse.

Conclusions : 1) nous les étudiants, nous sommes bourrés de contradictions. Et bourrés tout court une bonne partie du temps d'ailleurs.
2) Soyons patients.

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15 juillet 2009

Celle qui était une fausse fille

Alors que je m'amusais tranquillement, un soir de juin dans la campagne limousine, à brûler une araignée à longues pattes en compagnie de Marc, ce dernier m'a dit : "Aurélie, t'es sûre que t'es une vraie fille ? Une vraie fille ne s'amuserait pas à brûler une araignée". Un peu plus tard ce même soir, alors que Julie disait qu'elle préférait être une fille sage parce que les filles dévergondées sont critiquées, il avait sorti "Ne dis pas ça trop fort, Aurélie est là". Contestations. "Elle fume elle boit elle chope, elle est donc dévergondée".

Ces remarques successives m'avaient poussée à me demander : ai-je de la classe, ce que toute fille est supposée avoir ?

A première vue, la réponse n'était pas franchement évidente.
Il y avait des arguments des deux côtés. Etant étudiante à Sciences Po, mon premier réflexe fut d'organiser ma réflexion en deux parties deux sous-parties, certes ce n'était pas tout à fait carré vu la quantité de vin que j'avais ingurgitée, mais ça se tenait.
Je lis des magazines de modes, j'aime le shopping, une de mes passions après facebook et les mecs, c'est les chaussures. Avant d'aller en soirée, je passe un temps considérable à "me faire belle", ma salle de bain est remplie de crèmes, de lotions, de gommages et d'après-samphooing en tous genres. Il semble donc que je sois coquette, j'aime me mettre en valeur, je pourrais avoir de la classe. J'aime aller dans des soirées classes avec mes copines, où il faut être bien habillée et où on sert des cocktails sophistiqués et où on fume des menthols. Je peux être le stéréotype de la fille. Exemples, j'ai été pompom-girl cette année, je me lisse les cheveux, je déteste aller aux toilettes quand y a du monde. 

Mais une série de contre arguments vient ruiner tout ça.
Pour avoir vécu un mois quasi à plein temps chez Marc, rapport que je sortais avec un de ses colocs, mais ça c'est une autre histoire, je me suis habituée à la vie entourée de quatre "vrais" mecs (je dis vrais mecs parce qu'ils incarnent à eux seuls tous les clichés qui existent sur les colocs masculines d'une vingtaine d'années), voire j'ai adopté leur mode de vie.
Genre : se lever à huit heures moins dix pour commencer à huit heures, prendre l'apéro tous les soirs, avoir une attitude j'm'enfoutiste à tous les instants, roter à table, faire des repas fromton-vin blanc, gueuler des chansons paillardes dans la rue à n'importe quel moment de la journée, rire grassement aux blagues graveleuses, et même, être l'auteur de blagues graveleuses. En bref, en avoir complètement rien à foutre de ce que les autres peuvent penser, si je suis scandaleuse, si je fais de la merde en soirée, si je suis une alcoolo complusive, si je chope excessivement, si j'abuse du langage cru, si je fume comme un pompier, si je prends des cuites au vin blanc, si je passe des soirées dans un bar beauf avec mes copains à boire des bières à s'empiffrer de cacahuètes, BREF, si je suis un mec, si on prend le cliché du mec, le cliché de l'étudiant immature.


Conclusion : Marc n'avait pas tout à fait tort. Il se peut que je sois dévergondée, il se peut que parfois je ne me comporte pas comme une vraie fille. Mais, après tout, l'important, c'est pas d'être un peu mutlifacettes ? Ma principale préoccupation étant de m'amuser et de me créer un max de souvenirs géniaux, la prise de tête est proscrite. Or, on le sait tous, un fille passe sa vie à se prendre la tête. D'où la nécessité de faire sortir de temps à autres la fille qui est en moi pour profiter à fond, pour pas être classe et puis m'en foutre.
 

14 juillet 2009

Et c'est que le début

14 juillet. C'est férié, et par conséquent, l'ennui pointe le bout de son nez. Parce que oui, c'est férié, mais mes amis ont des jobs pourris et donc travaillent.
Ma journée s'est donc résumée à la chose suivante : des réflexions sur les mecs et sur ma vie sentimentale de merde (VSDM).  Parce que oui, ma vie sentimentale est merdique en ce moment, vu que... Comment ça on ne commence pas à blog en se plaignant ? Comment ça il est d'usage de se présenter ? Bon, si vous y tenez. J'ai pas peur de briser l'anonymat après tout : je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, et c'est très bien comme ça j'ai envie de dire. Donc. Aurélie, 19 ans, étudiante (haha vous l'aviez pas deviné ça!) à l'iep de Lyon. Activités : sortir, festoyer, regarder MTV, geeker, glander. Centres d'intérêts : facebook, mes copines, les mecs, le shopping, MTV, les ragots. Au vu de ces quelques mots, je vous imagine déjà. Vous vous dites que je suis une vraie filles, avec des activités de filles, qui traîne avec des filles aussi superficielles que moi. Vous avez raison. En partie. Mais ça vous le découvrirez plus tard.

Où en étais-je ?

Ah oui, ma VSDM. Les mecs, quand on y réfléchit bien, c'est très simple : deux bras, deux jambes, une bite, un cerveau en option. Oui, bon, je généralise, mais quitte à faire dans le cliché, autant y aller à fond. Il y a plusieurs espèces : les gentils, les chiants, les relous, les arrogants, les machos, les connards, les protecteurs, les drôles, les bons potes, les poilus, les grands, les bons coups, les loosers, les parfaits, non en fait les parfaits ça existe pas, on me l'a toujours dit. Bref, voilà un peu ce qu'on peut trouver quand on s'immerge dans une foule masculine. D'après ma courte expériences, j'ai fait un constat récurrent : nous les filles, on est globalement attirée par les connards, les arrogants, bref les méchants. L'année 2009 a été pour moi un super cru niveau connards arrogants pour l'instant. Mon plan cul régulier du moment fait partie de ces connards arrogants bons coups, mais il est malin : c'est aussi un bon pote. Un très bon pote même. On se connait depuis longtemps, c'est un garçon adorable, tant qu'on est juste pote avec lui. Là où les choses se compliquent, c'est quand on commence petit à petit à s'attacher à lui. Je ne tombe pas dans le panneau pour l'instant parce que je sais les ravages qu'ils peut faire. Le tombeur de ces dames, spécialiste de la multirelation, ou devrais-je dire de la relation-supposée-exclusive-mais-avec-des-satellites/échappatoires/autres nanas. Mais voià, qui sait ce qui peut se passer. On se voit assez régulièrement, on déconne, on fait des virées en caisse, on boit des bières, on papote, et accessoirement on glisse dangereusement vers la banquette arrière. Il correspond à ce qu'on appelle couramment un "ami amélioré". Alors je me dis : et si jamais je finissais par m'attacher ? Alors que je faisais part de mes tribulations à ma super meilleure copine, elle m'a rappelé une phrase prononcée par une de mes autres super copines au moment ou mes hormones s'énervaient et voulaient que je fasse un choix entre un super-connard que je déteste maintenant et son coloc, un super cool bon pote drôle qui est devenu un ami proche : "Aurélie, tu l'apprécies pour ce qu'il est, ou pour ce qu'il représente ?". Et là, tout s'est éclairé. Je l'apprécie pour ce qu'il représente, à savoir M. Je peux avoir n'importe qui mais c'est avec toi que j'ai envie d'être en ce moment.

Conclusions : - Dans l'expression "amitié améliorée", le problème c'est plus l'amitié que l'améliorée. Parce que la question de l'amitié fille/garçon est trop sensible. Est-ce que nous les filles on est vraiment capable de sexe sans sentiments comme on veut s'en convaincre ? Les sentiments sont proscrits, sinon on perd l'amité et l'améliorée en cas de non réciprocité. 
- mes copines sont géniales
- Et puis, bienvenue à tous. Il est encore temps de fuir si vous en avez envie, après vous risquez d'être pris au piège.

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